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Association de formation à Bobo DioulassoLe moins que l'on puisse dire c'est que sur Planete-Burkina.com on a une opinion tranchée sur les associations qui oeuvrent au pays. Elles sont omniprésentes au Burkina. Des petites structures nées au Faso jusqu'aux multinationales du charity business disposant d'un budget conséquent, le paysage associatif du Burkina est composé d'associations indépendantes, d'organisations internationales non Gourvernementales (ONG) et d'organisations gouvernementales (OG).

Les associations indépendantes vont des comités de jumelage jusqu'aux petits groupes de particuliers qui se cotisent pour payer des livres à une école.

Photo à droite : enseigne d'une association de formation à Bobo Dioulasso (photo Christian COSTEAUX)


Helen Keller International et une autre association pour les aveugles au Burkina FasoLes ONG, disposant souvent de budgets conséquents, vont de Médecins Sans Frontières à Reporters Sans Frontières (et tous les autres phénomènes "Sans Frontières") en passant par la Croix Rouge ou Caritas. Quant aux OG, elles tirent leur budget et leurs directives d'états (comme la France ou les Etats-Unis) ou d'organisations internationales (ONU, Union Européenne, etc...). Ces associations, ONG et OG interviennent dans les domaines les plus divers : la santé évidemment, mais également le social, le scolaire, le culturel, le sportif, etc....

Photo à gauche : deux associations d'aide aux aveugles dans le quartier de Gounghin à Ouagadougou : Helen Keller International, une ONG américaine, et l'ABPAM une association burkinabè.

Tout d'abord, n'en déplaise à beaucoup de gens, et sans dévaloriser leur action, emmener des livres ou des vêtements au Faso ce n'est pas faire de "l'humanitaire". Pas plus que vacciner 500 gosses ou sensibiliser un village sur les dangers du paludisme ! C'est, tout au plus, du social ou du caritatif. Quand on donne deux paquets riz aux Restau du Coeur ce n'est pas de l'humanitaire à ce qu'on sache ? Bon, hé bien en Afrique c'est pareil. L'humanitaire, c'est la Croix Rouge qui monte des tentes et soigne 500 000 hutus réfugiés au Zaïre et mourrant par milliers du choléra. L'humanitaire, c'est MSF qui tente de sauver de la mort imminente un million de réfugiés au Darfour.

Cette petite mise au point faite, on peut préciser que les "petites" initiatives associatives, quand elles durent, sont souvent plus efficaces que les projets coûteux et inutiles des structures gouvernementales onusiennes ou de coopération internationale. Mais l'action dans la durée est souvent le problème de ces petites structures. Souvent menés par une ou deux personnes, leurs projets s'éteignent en même temps que la motivation, les finances ou le temps libre des fondateurs de l'asso.

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LE SCANDALE UNICEF

L'UNICEF est évidemment le plus grand scandale financier de ces 50 dernières années. Cette ONG qui dépend de l'ONU (et qui donc est déjà directement financée par nos impôts via la contribution des états membres) engloutit des sommes pharaoniques en salaires, véhicules et frais de fonctionnement. On pourrait fermer les yeux si la raison d'être de cette agence n'était pas d'aider les enfants pauvres. On pourrait fermer les yeux, si à côté de ça, des milliers de bénévoles dont la plupart ne savent pas ce qui se trame du Cambodge au Burkina Faso, ne vendaient pas des cartes postales UNICEF à la sortie des supermarchés, aussi dupés que nous pouvons l'être par des "ambassadeurs" de l'UNICEF telle que l'autre pouffe d'Adriana Karembeu.

L'UNICEF est le plus gros client de Nissan et d'autres fabricants de 4x4 de luxe. Les fonctionnaires de l'UNICEF et leurs collègues de l'ONU sont les plus gros clients des hôtels de luxe de Ouagadougou. Au final, sans risquer de trop se tromper vu l'étalage dispendieux visible de tous, on peut estimer que moins de 5% du budget de l'UNICEF au Burkina Faso va effectivement vers les projets de réduction de la pauvreté des enfants. Avec 5% du prix d'un seul de ces véhicules et du salaire annuel de l'encravaté qui est dedans (sans compter le chauffeur), on vaccine au Faso plus de 10 000 enfants contre la méningite, la rougeole ou le choléra. Voilà un chiffre concrêt.

Alors nous direz-vous pourquoi le scandale n'est pas mis au grand jour ? Tout d'abord, il commence à l'être. De plus en plus de voix s'élèvent dans les pays "bénéficiaires" de l'aide que devrait leur apporter l'UNICEF. Mais il faut tout simplement savoir que cet organisme ne subit pratiquement aucun contrôle. Quand une association, en France ou en Belgique, gère les dons n'importe comment et que la plus grosse partie du budget passe en personnel, en pub ou en véhicules, la cour des comptes ou les tribunaux s'en mêlent. Mais l'UNICEF ne dépend d'aucune juridiction. Ces enculés ont leur siège à New York (à l'ONU) et ne dépendent même pas des tribunaux américains. Alors ils ont leurs propres experts. Qui font eux aussi partie du système et se goinfrent eux aussi comme des porcs. Les fonctionnaires internationaux de l'ONU sont les seigneurs du XXIe siècle. Avec des salaires en dehors de toute mesure : en primes et avantages divers, le moindre porc travaillant à l'ONU accumule facilement 120 000€ par an et bénéficie de ristournes dans les restau, les hôtels, les boutiques, etc. ... Il est donc accueilli comme un prince au Burkina Faso car il dépense sans compter en frais de service l'argent du contribuable destiné aux enfants burkinabè. Les hôtels 5* dans les états dits "du tiers-monde" ne fonctionnent quasiment qu'avec ces enculés. Quelle personne autre qu'un connard de l'UNICEF serait d'ailleurs assez inconséquente pour claquer en une nuitée d'hôtel à Ouaga l'équivalent du salaire mensuel de cinq Burkinabè ?

Un beau 4x4 ranger à 30 millions pour l'UNICEFAlors ces fils de pute, qui mériteraient qu'on leur écrase la gueule sur le goudron avec une roue de leur Land Cruiser, prétextent que les budgets "véhicules" ne sont pas financés par les dons (sous-entendu ils sont financés par la contribution des pays riches et donc des impôts...). Mais au final ça revient au même : on n'a pas besoin de véhicules à 30 millions de CFA pour rouler en ville et faire une excursion à la con chaque semaine pour constater à quel point les enfants sont malheureux (parce que je peux vous dire que les Land Cruiser à 30 millions de l'UNICEF ne voient pas souvent la poussière des villages du Burkina et on les voit plutôt garés le midi devant les maquis : c'est beaucoup plus rafraîchissant...). Sans compter qu'évidemment on voit rarement de pick-ups sans options. Si vraiment la raison de ces dépenses somptuaires était d'aller dans les zones inaccessibles, on achèterait un vrai 4x4. Pas une merde climatisée full options, hors de prix avec un bas de caisse urbain explosé dans la première ornière (comme sur la photo à droite).

Photo à droite : un des innombrables 4x4 de l'UNICEF que vous payez en achetant leurs cartes postales de merde à la sortie d'Auchan ou Carrefour. Au Faso, un seul de ces 4x4 suffirait à contruire 20 écoles et à payer les professeurs qui y enseignent pendant deux ans.

Ne donnez donc rien à l'UNICEF. N'achetez pas leurs cartes postales de merde et ne perdez pas de temps à les vendre. Il y'a des milliers d'ONG qui bossent comme des damnés au Burkina ou ailleurs dans le monde, pour améliorer le sort des enfants pauvres (c'est le cas - par exemple - des Villages d'Enfants SOS qui avec vos dons donnent effectivement à bouffer aux orphelins et leur construisent des chambres dans leurs structures). L'UNICEF ne mérite rien tant que ses actions sur le terrain ne seront pas clairement visibles et que surtout des milliards continueront d'être employés pour payer des 4x4 à des fils de pute en cravate qui passent leurs semaines à assister à des colloques dans des hôtels 15 étoiles.

Nous sommes clairs au sujet de l'UNICEF. Mais toutes les organisation gouvernementales de coopération (toutes, sans exceptions) sont affligées des même tares. Il suffit de passer devant le parking de l'Union Européenne (sur Kwamé Nkrumah), de la coopération française, allemande ou japonaise pour comprendre que Nissan, Land Rover ou Toyota aiment l'Afrique. Le jour où il y a une révolution au Faso, j'encourage les Burkinabè à sniper ou machetter en priorité ces enculés qui travaillent pour les entités précitées au motif de détournements de milliards destinés à la lutte contre la pauvreté.


Alors, heureusement tout n'est pas noir au pays des associations. Seules les structures dépendantes de l'ONU ou de l'Union Européenne et les organisations gouvernementales dépensent 90% de leur budget en personnels surpayés, colloques inutiles, hôtels de luxe et véhicules à 30 millions de CFA l'unité.

Parmi les grosses ONG du domaine médical, caritatif ou social dont l'efficacité autant que le sérieux n'est pas à démontrer, il y a les associations d'inspiration chrétienne : Caritas, Emmaüs ou la Croix Rouge en sont de bons exemples. Médecins du Monde et Médecins sans Frontières, malgré des frais de véhicule parfois inconséquents, font également un travail efficace avec des équipes de médecins bénévoles. Et même si la situation du Burkina n'est pas aussi grave que celle de son voisin nigérien, il arrive régulièrement que des famines se déclarent dans les zones désertiques du pays, durant les périodes de soudure (mai-juin-juillet). Des ONG comme Action Contre la Faim font alors un travail efficace.