Le Burkina Faso est un pays très majoritairement agricole. Le secteur primaire, constitué par l'agriculture et l'élevage emploie presque toute la population rurale et une partie importante de la population urbaine. Entre 80 et 85% des Burkinabè travaillent dans le secteur primaire. Mais le faible rendement agricole, les méthodes archaïques et les aléas climatiques rendent cette partie de la population pauvre et fragile même si elle contribue à hauteur de 40% au petit PIB du Faso.

Le climat et les traditions conditionnent évidemment les activités agricoles qui sont réparties entre les différentes communautés du pays et entre les différentes régions.

la daba, outil agricole le plus utilisé au Burkina FasoCe qui caractérise le plus l'agriculture et l'élevage au Burkina Faso, ce sont hélas les techniques archaïques employées. Un grand nombre de mains est nécessaire pour faire fonctionner des exploitations généralement petites avec des outils non mécaniques et des rendements faibles. La daba, outil agricole emblèmatique du Burkina Faso (photo à droite) oblige le paysan à rester courbé des heures pour exploiter chaque mètre de terre durcie par un soleil de plomb. Le labourage peut être assisté par une houe tirée par une traction animale mais les récoltes céréalières sont toujours faites à la main par des communautés villageoises entièrement sollicitées.

Photos : à droite, la daba, outil agricole le plus utilisé au Burkina Faso. Ci-dessous à gauche une houe destinée à être tractée par un animal tel qu'un âne ou un boeuf (photos Christian COSTEAUX).

une houe destinée à être tractée par un animal (âne, boeuf)Les paysans burkinabè sont particulièrement fragilisés par tout aléa climatique qui peut se traduire par une absence totale de revenus certaines années et par des famines notamment dans le Nord du pays. Pas assez de pluie - ou un peu trop - peut détruire la récolte. On comprend donc que les "bonnes saisons" sont rares. Des fléaux incontrôlables tels que les invasions de criquets pélerins mènent systématiquement à des drames humanitaires.

Certaines cultures sont néanmoins épargnées des aléas climatiques comme la canne à sucre (irriguée), le maraîchage ou la noix de karité. Les plus sensibles aux caprices du ciel sont cependant celles destinées à l'alimentation quotidienne des habitants du pays : les céréales (mil, sorgho, riz...).

Photo ci-dessous à droite : un bac à compost dans le village de Boundou.

un bac à compost dans le village de BoundouLes engrais chimiques ne sont utilisés que pour les cultures industrielles (coton, canne à sucre). L'engrais naturel est utilisé pour le maraîchage. Il est le plus souvent d'origine animale. Quant aux pesticides et autres produits phytosanitaires, s'ils aident à préserver les cultures (et notamment le coton) des maladies et des parasites, ils font des ravages dans la population (empoisonnements) et dans la nature (pollution des nappes phréatiques saisonnières).

L'élevage est lui aussi archaïque et fragile. L'année 2006 a vu mourir de nombreuses têtes de troupeaux dans le nord (faute de pâturages et d'eau en raison de l'hivernage tardif). Les maladies n'épargnent pas non plus les bêtes : la peste porcine décime les cochons et chaque années les grippes aviaires déciment une grosse partie des élevages avicoles traditionnels. Confinements, vaccinations et préventions sont totalement absents des usages chez des éleveurs n'ayant généralement aucune formation de base.

Les céréales (mil, sorgho, riz, maïs)

Le Faso, comme les autres pays du Sahel, n'est pas autosuffisant en matière alimentaire. Or, l'essentiel de l'alimentation du Burkinabè est composé de céréales. Traditionnellement, il s'agit du mil et du sorgho. D'autres céréales comme le maïs, le riz ou le sésame voient leurs proportions augmenter.
La zone de production à dominante céréalière s'étant sur la majeure partie sud du pays (à l'exception de la zone frontalière avec la Côte d'Ivoiwe qui connait une dominante agricole de racines et tubercules - manioc, ignames, patates douces). Le Nord du pays est à dominante agropastorale avec quelques cultures localisées de millet et de sorgho.

A noter : le Burkina a importé en 2009 près de 50 000 tonnes de blé (essentiellement pour le pain, de plus en plus consommé) et 180 000 tonnes de riz. Ces deux céréales sont toutes deux synonymes de l'amélioration du niveau de vie de certaines familles.

cultures dominantes au Burkina Faso

Production céréalière du Burkina Faso en 2009 (source : FAO)
Céréale Production (en tonnes)
Sorgho 1 521 468
Mil 970 927
Maïs 894 558
Riz, Paddy 213 584

Le culture céréalière a une importance capitale dans l'alimentation : 90% des besoins calorifiques de la population vient de l'apport céréalier avec en moyenne 180kg consommés par personne et par an (141kg en ville, 186kg à la campagne). Mais outre le travail agricole, la culture des céréales est également synonyme de travail domestique pour les femmes. Le pilage au mortier et au pilon occupe encore une part importante des tâches fatiguantes dévolues aux femmes. Certaines céréales dures, comme le maïs, sont en outre une source supplémentaire de travail. Une heure de pilage par deux femmes est nécessaire pour transformer en farine 4kg de maïs. Le nombre de moulins villageois est cependant en nette augmentation et permet de s'affranchir de ce type de travaux.

paysans cassés travaillant la terre avec leurs dabas devant un champs de sorgho à RéoMil, millet et sorgho : le mil et le sorgho sont les céréales traditionnellement cultivées dans les zones continentales du Sahel (Mali, Sénégal, Tchad, Niger, Burkina Faso, Soudan et Ethiopie). Elles sont la base de l'alimentation dans la plupart de ces pays. Au Burkina, la plus grande partie du pays est couverte de champs de mil et de sorgho. Ces cultures, si elles sont peu sensibles aux maladies et à la pauvreté des sols sont toutefois fortement dépendante de la quantité de pluie s'abattant durant la saison humide. En outre, les invasions de criquets pélerins, régulières, peuvent conduire certaines années à de graves pénuries alimentaires qui créent des drames humains dans les villages (famine, pauvreté, exode rural). La production annuelle de 2009 s'élève respectivement pour le sorgho et le mil à 1,5 et 1 millions de tonnes.

Photo à droite : paysans cassés travaillant la terre avec leurs dabas devant un champs de sorgho à Réo (photo Christian COSTEAUX).

Le plat national du Burkina Faso (et du Mali) est le , généralement préparé à base de mil. Quant à la boisson la plus consommée, il s'agit bien évidemment du dolo, bière de sorgho brassée dans les célèbres doloteries artisanales qui parsèment le quartiers urbains et les villages. Le tourteau de sorgho et de mil, déchet des doloteries, constitue la base de l'alimentation des élevages porcins domestiques. On comprend ainsi mieux l'importance sociale que revêtent ces céréales essentielles à la vie du pays et au dynamisme des campagnes.

Maïs : avec 895 000 tonnes en 2009, le maïs arrive en 3ème position des céréales produites au Faso. Mais sa proportion ne cesse d'augmenter. En 1985, seuls 9% des céréales produites étaient du maïs. Cette proportion évolue aujourd'hui entre 16 et 19% (rappelons que le maïs, céréale originaire du continent américain, n'est pas une céréale traditionnelle africaine). Le maïs le plus produit est à grain blanc. En zone rurale, cette céréale a une importance capitale en période dite de soudure (période du début de la saison des pluies où toutes les cultures poussent mais où les stocks céréaliers de l'année précédente sont épuisés): grillés et consommés ou vendus par les familles rurales, les épis frais sont une source d'alimentation salutaire. Un fois séchés, les grains sont transformés en farine pour rentrer dans la préparation des plats habituels du Burkina Faso (et notamment le tô de maïs, les beignets, etc....). Une petite partie est également utilisée pour le dolo mais en raison de l'amertune de l'alcool ainsi produit, il est généralement mélangé à des grains de sorgho et de mil.

Riz : le riz est un peu la céréale du riche au Burkina Faso. Le pays est d'ailleurs déficitaire en riz puisqu'il en produit 210 000 tonnes et en importe 180 000, principalement de Thaïlande (chiffres FAO 2009). La consommation est donc limitée généralement aux familles urbaines avec un certain niveau de vie ou aux familles rurales des zones de production rizicole. Ces zones de production sont géographiquement très limitées, dans des espaces généralement irrigués par des barrages. C'est par exemple le cas des plaines situées autour des barrages de Bagré ou de Bama (qui constituent d'ailleurs les deux plus grosses zones d'exploitations rizicoles du pays). Environ 40 000 hectares ont été consacrés au riz (chiffres FAO 2007). Grâce à de nouvelles semences et au progrès techniques de paysans, le rendements s'améliore d'année en année pour cette culture qui, dans les zones irriguées des barrages peut connaître deux récoltes annuelles.

rizières au bord de la route dans la localité de Bama
Photo ci-dessus : rizières au bord de la route dans la localité de Bama (photo Christian COSTEAUX).

Produits à transformer

La canne à sucre : la canne à sucre est le fleuron de l'agriculture du sud du Burkina Faso. S'étendant sur près de 5000ha, cette culture a la particularité d'être sous le monopole de fait de la seule société qui s'occupe également de sa transformation : la SN SO.SU.CO (Nouvelle Société Sucrière de la Comoé). Au pied des falaise de Banfora, toute l'année grâce à une intense irrigation pompant l'eau des barrages de Toussiana et de la Comoé, les cannes poussent, sont récoltées, broyées et transformée par cette société privée dont les états Burkinabès et ivoiriens possèdent cependant au total près de 40% des parts. 50 tonnes de sucre transformé sortent ainsi de l'usine quotidiennement. Avec 4000 employés permanents la Nouvelle Société Sucrière de la Comoé est le deuxième employeur du pays après l'état.


Photo ci-dessus : arrosage massif des champs de canne à sucre avec l'arrière plan à gauche, les falaise de Banfora (photo Christian COSTEAUX).

Le coton : Dans le cochon tout est bon. Cet adage s'applique également au coton dont la fibre, la graine et son tourteau sont utilsés. Mais le coton symbolise autant le bonheur que la misère du paysan burkinabè. Le bonheur de cultiver un plante dont la récolte, au lieu d'être consommée en autosubsistance servira à obtenir l'argent nécessaire à l'éducation des enfants et à l'amélioration du niveau de vie. Le bonheur aussi de travailler en groupe, au sein de coopératives villageoises qui assurent les revenus en cas de maladie ou de décès. Mais c'est aussi la misère. La misère de récoltes détruites par la sécheresse, le déluge, les maladies ou les parasites. La misère de nombreux cas d'empoissonnements par les produits phytosanitaires répandus pour protéger la fragile plante. La misère de l'insécurité de cours mondiaux fluctuant au grè des subventions que les Etats-Unis octrient à leurs propres producteurs. La misère enfin d'expériences ratées de coton génétiquement modifié.

Thomas Sankara avait durant sa trop brève présidence, imposé aux fonctionnaires le port du gilet traditionnel tissé en coton local. Ce temps est bien révolu et l'essentiel du coton tissé porté au Burkina Faso est importé de l'étranger. Pourtant, la production de coton

150 000 tonnes de fibres de coton sont produits annuellement et 190 000 tonnes de graines sont transformées en huile (année 2007, chiffres FAO).

SN CITEC à Bobo

Huile de coton

Photos : ci-contre à droite, à Diébougou un camion transportant des ballots de coton égréné. Ci-dessous, production d'une coopérative villageoise en attente d'être chargée sur un camion en direction de l'usine d'égrénage.

Karité : 70 000 tonnes de noix de karité sont produites annuellement par le Burkina Faso (chiffres 2007, FAO).

Miel : le miel est traditionnellement récolté dans toutes les régions boisées du Burkina Faso. Il est fréquent de voir des troncs vidés dans les arbres. Il s'agit de ruches artificielles déposés par des villageois apiculteurs. Rarement consommé "tel quel", le miel sert à fabriquer l'hydromel local et à édulcorer desserts et boissons. Les abeilles sauvages qui ne sont pas fragilisées par les pesticides, fournissent un miel de haute qualité. C'est la région de Fada N'gourma, principalement les forêts à l'est de cette ville, qui fournissent la plus grande quantité de miel du pays.

Forêts : les forêts primaires du Burkina Faso ont totalement disparu (excepté le minuscule îlot de la forêt de Kou). La déforestation en vue de nouvelles culture ou de bois de chauffage a eu raison des espaces forestiers du pays. Aujourd'hui, une partie importante du pays est classée en parc ou réserve et la coupe du bois est strictement interdite ou réglementée. Il n'en demeure pas moins qu'un grand nombre de villageois poussés par la pauvreté continuent décimer les forêts du pays.

Photo à droite : charbonnier découpant du bois dans le quartier de Nemnin à Ouagadougou.

Aujourd'hui, l'essentiel du bois coupé est du bois de feu ou du bois transformé en charbon. Une grande partie de ce bois de feu est utilisé dans les brasserie traditionnelle de dolo (les doloteries qui produisent la bière de mil). Seuls 20% du bois coupé est destiné à la construction de bâtiment ou à l'ameublement. La plus grande partie des coupes sont clandestines et il est difficile d'évaluer la quantité annuelle d'arbres coupés. La FAO l'estime cependant à près de 7 millions de tonnes.

Les 5 régions qui produisent le plus de bois sont la Comoé (750 000m3), le Soum (700 000m3), la Tapoa (600 000m3), l'Oudalan (450 000m3) et le Houet (430 000m3). Notons que les province du Soum de l'Oudalan sont aussi celles qui connaissent la plus grave désertification.

 

Tubercules

Arachide

sésame

Néré

Maraîchage

maraîchers autour du puits à la sortie de LéoGrâce à ses nombreux barrages et retenues d'eau le Burkina Faso a connu un essor du maraîchage ces 20 dernières années. 40  000  tonnes de légumes y sont produits annuellement.

Photo à droite : maraîchers autour du puits à la sortie de Léo (photo Christian COSTEAUX).

L'élevation sensible du niveau de vie en ville et la nécessaire diversification nutrionnelle ont dopé cette activité qui permet de s'affranchir des saisons et des contraintes climatiques. Tomates, oignons, pommes de terre, pastèques, ail, salades, carottes, concombres, choux, choux-fleurs, citrouilles, haricots ou poivrons sont de nos jours en vente sur tous les marchés du Burkina Faso et des milliers de cultivateurs en vivent.

culture de potirons au bord du barrage de LoumbilaPhoto à gauche : culture de potirons au bord du barrage de Loumbila (photo Christian COSTEAUX).

Ces cultures à l'échelle familiale dans les petites communautés rurales, prennent des dimensions parfois impressionnantes dans la périphérie des villes du pays ou à proximité des barrages. C'est le cas par exemple autour des barrages de Ouaga (secteur 19 et 20) ou de Loumbila (photo à gauche). L'essentiel des cultures maraîchaires, malgré leur importance économique grandissante demeure non mécanisé et l'irrigation se résume souvent à l'arrosoir.

La filière des fruits et légumes burkinabè occupe plus de 64 000 personnes. Elle représente 12% de la production agricole totale, 5% du produit intérieur brut (PIB) et ses recettes annuelles atteignent 5 milliards CFA). Environ 1600 tonnes de haricots verts sont exportés vers l'Europe (chiffres 2005) même si ces chiffres sont moins bons qu'il y a 10 ans (3700 tonnes en 1997).

Fruits

Dans les zones rurales et dans les banlieues "non loties" des villes, chaque famille possède des arbres fruitiers : papayers, bananiers, manguiers ou orangers font partie du paysage traditionnel burkinabè. Les fruits qui poussent dans ces concessions sont prioritairement destinés à la consommation familiale.

Les vergers du Burkina Faso sont donc destinés à l'alimentation en fruits des habitants des centres urbains du pays. Près de 65  000 tonnes de fruits frais et environ 5000 tonnes de fruits à coque (dont 3600 tonnes de noix de cajou) ont été produites et commercialisées au Faso (chiffres 2009 FAO).

Photo à droite : arrivage de bananes sur un marché de Bobo-Dioulasso (photo Christian COSTEAUX).

Le principal problème de la production fruitère aujourd'hui au Faso est l'écoulement de ces denrées périssables. Les moyens de transports coûteux et peu nombreux et l'état (ou l'absence) de certains axes routiers font qu'il est inimaginable de développer la production fruitières dans les zones rurales les plus isolées. Seuls les agrumes qui ont une durée de conservation plus longue sont épargnés par ce problème. Différentes unités de séchage de fruits (et notamment de mangues et de papayes) ont vu le jour ces dernières années au Burkina Faso pour pallier aux difficultés de transports et d'écoulement de certains de ces fruits frais.

La concurrence du géant ivoirien est le second problème que connait la production fruitière du Faso. L'exemple de la banane est criant. En 1986, Thomas Sankara interdit l'importation de bananes pour développer la production nationale du Faso. Depuis, les traités internationaux auxquels adhère le pays ainsi que la faible volonté des autorités ont mis à mal le secteur bananier. Le pays est devenu une république bananière qui ne produit plus beaucoup de bananes. Des camions entiers de bananes ivoiriennes de 5ème catégorie (les moins bonnes) vendues une misère franchissent chaque jour la frontière. Les producteurs locaux, malgré des investissements parfois conséquents (notamment l'achat de "mûrisseries") ont à certaines périodes de l'année du mal à écouler leur production. D'autant plus des maladies viennent souvent compromettre la production : les 13 000 tonnes produites en 2007 ont suivi trois années de vaches maigres en raison d'une maladie de la banane appelée la cercosporiose.

Du fait de son climat arrosé, c'est le sud du pays qui produit le plus de fruits. Certaines régions se sont en outre spécialisées dans certaines productions fruitières. Orodara par exemple est connue pour sa production d'oranges.
Les régions de Bobo et Dédougou produisent quant à elles près de 90% des bananes burkinabè.

Photo ci-dessus à gauche : hangar à oranges à Orodora. Cette ville est connue pour sa production d'agrumes (photo Christian COSTEAUX).

Elevage

Position Produit Production (1000 T)
7 Lait de vache entier frais 192808
11 Viande de bovins indigène 134749
16 Œufs de poule en coquille 47530
17 Lait de chèvre entier frais 41139
18 Viande de suidés indigène 39792
19 Viande de poulet indigène 32424
20 Viande de caprins indigènes 30822

Bovins

 

Caprins

Ovins

Volailles

 

Porcins : l'elevage porcins n'est pas pratiqué à l'échelle industrielle au Burkina Faso. Il s'agit le plus souvent de quelques bêtes appartenant aux familles et qu'on laisse divaguer dans les rues. L'élevage de cochons est évidemment limité aux régions géographiques occupées par des populations non-musulmanes. Le fait que cette production ne soit que rarement industrielle implique qu'un grand nombre d'épidémies décime règulièrement les effectifs porcins.


Photo : Porcs se nourissant de tourteau de mil à Pô. L'élevage domestique de porc est souvent lié en ville à l'exercice du métier de dolotier. Le tourteau du mil utiliser pour brasser le dolo est donné à manger au porc.

Chameaux

Pêche

 

 

 


Ânes en liberté à siniena

 

riz BAma

miel Fada (SOCIETE COOPERATIVE DES APICULTEURS DU GOULMOU)

SESAME NET - STE BURKINABE POUR LE NETTOYAGE ET LA PROMOTION DU SESAME à ouaga

SOCOMA - SOCIETE COTONNIERE DU GOURMA

Position Produit Production (en tonnes)
1 Sorgho 1619590
2 Mils 1104010
3 Maïs 879030
4 Canne à sucre 455000
5 Pois à vache secs 253190
6 Arachides non décortiquées 244922
8 Graines de coton 190000
9 Légumes Frais, nda 170000
10 Fibre de coton 147 100
12 Riz, Paddy 123000
13 Noix de Karité 70 000
14 Fruits Frais, nda 63000
15 Patates douces 61916